Florence Aubenas : d’otage à femme de ménage, un métier encore décrié à tort

Publié le par L'Equipe Prestadomicile

Personne n’aura pu passer au travers du buzz d’avant la tempête de ce weekend.

Celui de l’immersion de la journaliste ex otage française en Irak ; Florence Aubenas.

 

Elle a sorti en février 2010 le livre "Le quai de Ouistreham" (Editions de l'Olivier, 270 pp, 19 euros) relatant ses différentes expériences dont celle de devenir femme de ménage.

De février à juillet 2009, elle s’est mise à la recherche d’un emploi et a vécu dans la peau d'un travailleur précaire. Un récit d’expériences et de portraits alors côtoyés.

 

Au-delà même de son ouvrage que nous vous invitons tout de même à découvrir, nous profitons de ce type d’événement pour déplorer de nouveau le buzz trop souvent négatif suscité autour du métier de femme de ménage.

 

Car après une période de crise intense ou beaucoup de secteur sont ou seront touchés par le chômage ont ne peut continuer de tirer a boulet rouge des préjugés vieux comme le monde sur des métiers qui font tout pour évoluer et progresser.

 

Les services à domicile recrutent et recruteront encore et toujours.

Les conditions de ces emplois de femme de ménage s’améliorent.

 

De nombreux organismes prestataires proposent dorénavant systématiquement un CDI avec un minimum d’heures de ménage.

 

Le secteur des services à domicile et surtout les entreprises agréées du secteur des services à la personne font tout pour redorer l’image des métiers des services à domicile trainant souvent une réputation forte de précarité.

 

Le ménage, repassage sont effectivement des métiers physiques avec leur pénibilité et leur horaire particulier incluant souvent de multiples déplacements.

Mais la femme de ménage intervient au domicile de particuliers, il faut, au-delà des aptitudes et des compétences, une autonomie et une confiance permettant aux clients de laisser sans craintes leur maison voire leur enfant.


Les structures agréées professionnelles françaises regorgent d’exemple de salariés, motivées, formées qui ont trouvé dans les services à domicile un travail non précaire (CDI) et qui s’épanouissent dans leur activité.

Et même en l’absence de convention collective de l'aide à domicile (toujours en cours d’avancement) certaines rémunérations n’ont rien à envier à celle d’autre secteur.


En France, nous continuerons de voir des reportages ou livres discréditant le métier de « femme de ménage » mais le secteur des services à domicile met actuellement en œuvre de vrai politique de formation – qualification – labellisation – certification pour que ces métiers soit reconnus à leur juste valeur.

 

Saluons un exemple de bonne initiative dans ce sens :

Le retour en 2010 de l’initiative « Train de l’emploi » qui passera dans chaque grandes villes de France recruter des femmes de ménage qualifiées sur :

 

PARIS                                       le 16 mars 2010

RENNES                                    le 17 mars 2010

TOURS                                     le 18 mars 2010

CLERMONT FERRAND                 le 19 mars 2010

BORDEAUX                                le 20 mars 2010

TOULOUSE                                le 22 mars 2010

MARSEILLE                               le 23 mars 2010

LYON                                       le 24 mars 2010

DIJON                                      le 25 mars 2010

STRASBOURG                            le 29 mars 2010

LILLE                                       le 30 mars 2010

 
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J
<br /> Florence Aubenas ne discrédite pas le métier de femme de ménage. Elle en étale toutes les difficultés et la pénibilité. Elle est parfois dure avec les employeurs qui leur demandent d'être<br /> invisibles, et c'est bien vu, non ? Quand j'offre un café au laveur de vitres de mon entreprise, pour beaucoup c'est une idée saugrenue, et je reste polie.<br /> <br /> <br />
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